Considérations éthiques pour les auteur·trices
Originalité et qualité
Tout manuscrit soumis à Science of Nursing and Health Practices - Science infirmière et pratiques en santé doit répondre aux critères de qualité de la publication tels que présentés dans PLOS ONE (https://journals.plos.org/plosone/s/criteria-for-publication) et dans Open Science Journal (https://www.osjournal.org/criteria_for_publication.html) c’est-à-dire :
- L’article présente des résultats originaux.
- Les résultats rapportés n’ont pas été publiés ailleurs et ne sont pas similaires à ceux d’un autre manuscrit publié basé sur la même enquête.
- Le manuscrit n’a pas été soumis simultanément à une autre revue.
- Les expériences scientifiques (tests, essais), statistiques et autres analyses sont effectuées selon des normes techniques élevées et sont décrites avec suffisamment de détails.
- Les conclusions sont présentées de manière appropriée et sont appuyées par les données.
- Le manuscrit est présenté de manière intelligible et est rédigé en français ou en anglais standard.
- La recherche respecte toutes les normes applicables en matière d’éthique de l’expérimentation et d’intégrité de la recherche.
- Les auteur·trices doivent assumer l’intégrité des données, c’est-à-dire que le manuscrit ne présente pas de fabrication ou de falsification de données.
- Le manuscrit adhère aux normes reconnues pour la présentation des différents types d’études et aux normes de la communauté scientifique en libre accès pour la disponibilité des données.
- Toute utilisation d’instruments d’intelligence artificielle (IA) doit être mentionnée dans l’article. Les parties du texte rédigées à l’aide de l’IA doivent être marquées comme telles dans l’article et les instruments d’IA doivent être répertoriés dans les références bibliographiques.
- De plus, le contenu généré par l’IA n’est autorisé que pour les sections qui passent en revue la littérature de recherche ou expliquent le cadre théorique. L’usage de l’IA n’est autorisé pour aucune autre section de l’article (par exemple, introduction, conclusion, analyse de l’étude de cas ou partie empirique de l’article).
- Pour en savoir plus sur les normes de présentation des différents types d’études, visitez le site web du réseau EQUATOR (Enhancing the QUAlity and Transparency Of health Research) à l’adresse : https://www.equator-network.org/. Les auteur·trices choisissent la grille appropriée pour leur étude ou leur synthèse de connaissances.
Accès public aux données
Les auteur·trices peuvent être invité·es à fournir les données de recherche présentées dans leur article. Le cas échéant, la revue leur demande de conserver ces données à la disposition du public pendant une période raisonnable (au minimum six mois) après la publication.
Contribution des auteur·trices
La contribution de chacun·e des auteur·trices doit être précisée selon les critères de l’International Committee of Medical Journal Editors soit qu’un·e auteur·trice a : 1) contribué d’une façon substantielle à la conception de la recherche; l’analyse, l’interprétation des données, 2) rédigé ou révisé le contenu de manière critique au moyen d’une contribution intellectuelle significative, 3) approuvé la version finale qui sera publiée et a 4) accepté la responsabilité de tous les aspects du travail en veillant à ce que les questions liées à l’exactitude ou à l’intégrité de toute partie de celui-ci soient examinées et résolues de manière appropriée.
Permissions
Les auteur·trices sont responsables du contenu de leur manuscrit, tout comme d’obtenir, par écrit, auprès des éditeur·trices ou des auteur·trices, les droits de reproduction de tout matériel protégé par le droit d’auteur (extraits, tableaux, figures, etc.) et d’en stipuler clairement la source.
Plagiat
Le fait de copier, mot à mot, intégralement ou en partie, sans permission ou sans citer l’auteur·trice ou la source d’origine ou encore le fait de paraphraser (s’approprier les idées ou les mots d’autrui en les transformant) sans donner le crédit à l’auteur·trice sont différentes formes de plagiat.
Les auteur·trices doivent s’assurer de ne pas s’approprier des mots, idées ou figures d’autrui sans les créditer correctement. Toutes les sources doivent être citées à l’endroit où elles sont utilisées (texte, tableau, figure) et la reproduction partielle de mots ou la paraphrase doit être limitée et attribuée à l’auteur·trice dans le texte.
***Tout manuscrit soumis est examiné à l’aide du logiciel de détection de similarités en ligne Turnitin. Ce logiciel génère un rapport mettant en évidence les sections du document similaires à d’autres textes disponibles sur Internet et dans sa base de données. L’équipe éditoriale interprète les rapports de similarité et détermine si une similitude est potentiellement préjudiciable à l’éthique de la publication. Les algorithmes COPE sont utilisés dans les décisions éditoriales concernant le plagiat. L'équipe éditoriale contactera les auteur·trices du manuscrit en fonction des résultats du rapport de vérification de similarité.*** Certains manuscrits pourraient devoir être rectifiés ou corrigés.
L’équipe éditoriale se réserve le droit de refuser un manuscrit pour des raisons de plagiat si les preuves sont suffisantes.
Conduite éthique de la recherche
Tous les manuscrits soumis à la revue doivent être basés sur des recherches menées dans le strict respect des codes d’éthique de la recherche et de déontologie propres à l’association professionnelle de chaque auteur·trice.
Conflit d’intérêts
La politique de la revue exige une déclaration de conflit d’intérêts (réel, potentiel ou perçu) de la part des auteur·trices. Cette déclaration est lisible à la fin du manuscrit publié. Ainsi, tout conflit d’intérêts potentiel qu’il soit professionnel, financier, personnel, intellectuel ou autre doit être clairement déclaré dans la lettre de présentation de la soumission initiale du manuscrit. « Un conflit d’intérêts peut être le fruit d’activités ou de situations qui engendrent un conflit réel, potentiel ou apparent entre les devoirs ou les responsabilités d’une personne ou d’un établissement à l’égard des activités de recherche, et ses intérêts personnels, institutionnels ou autres. Il peut s’agir, entre autres, d’intérêts commerciaux, financiers ou d’affaires propres à l’établissement ou aux personnes en cause, à leurs familles, à leurs amis ou à leurs relations professionnelles passées, actuelles ou éventuelles. » (Énoncé de politique des trois Conseils : Éthique de la recherche avec des êtres humains – EPTC 2, 2018, p. 103). Si un conflit d’intérêts déclaré peut influencer la confiance entre les parties telle la confiance des lecteur·trices de la revue concernant les données présentées dans un article, les auteur·trices doivent en informer les éditeur·trices pour gérer ce conflit d’intérêts ou, lorsqu’il n’y a pas de solution éthique, abandonner la soumission.
La recherche avec des êtres humains
La recherche doit avoir été menée dans le respect des principes du Code d’éthique de l’Association médicale mondiale - Déclaration d’Helsinki. Les études ayant été menées auprès de volontaires doivent avoir obtenu l’approbation d’un comité d’éthique de la recherche et le consentement libre et éclairé des participant·es. Les auteur·trices spécifient, dans la section Méthodes, le numéro du certificat d’éthique de l’étude et si les participant·es ont donné un consentement verbal ou écrit.
Note. Dans la recherche sur les animaux, l’approbation du comité d’éthique pour l’utilisation des animaux est requise. – La revue étudie la possibilité d’accepter des articles cliniques qui sont en phase de recherche expérimentale (p. ex. : infirmières travaillant sur le développement d’une pâte d’insuline pour accélérer la guérison).
L’équipe éditoriale se réserve le droit de refuser les articles de recherche fondés sur des études impliquant des sujets humains qui n’auraient pas de numéro de certificat d’éthique émis par une institution fiable et reconnue.
Les auteur·trices qui soumettent un manuscrit d’essai clinique portant sur l’évaluation des effets sur la santé des participant·es d’une ou de plusieurs interventions relatives à la santé (Conseil de recherches en sciences humaines [CRSH], Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie [CRSNG] du Canada, Instituts de recherche en santé [IRSC] du Canada, 2018) doivent avoir enregistré le protocole de l’étude avant le recrutement du ou de la premier·ère participant·e dans une plate-forme accessible au public (voir ISRCTN ou la WHO International Clinical Trials Registry Platform : https://www.who.int/clinical-trials-registry-platform) conformément à l’Énoncé de politique des trois Conseils : Éthique de la recherche avec des êtres humains (CRSH, CRSNG, IRSC, décembre 2018) et aux critères de l’International Committee of Medical Journal Editors. L’enregistrement est obligatoire afin que le manuscrit puisse être considéré pour l’évaluation en double insu par les pairs. Le nom du registre ainsi que le numéro d’enregistrement du protocole de l’étude doivent être indiqués dans la lettre de présentation lors de la soumission initiale du manuscrit. De plus, tout manuscrit d’essai clinique doit être accompagné, lors de la soumission, de la liste des 25 items de la grille CONSORT remplie.
La communication inclusive
La communication inclusive, tel qu’elle reflète notre société contemporaine, valorise la diversité en reconnaissant l’importance de l’égalité par une communication non discriminatoire (Université du Québec. (2021). Guide de communication inclusive : Pour des communications qui mobilisent, transforment et ont du style! 62 p.). Les auteur·trices doivent être conscient·es des stéréotypes et éviter les expressions qui véhiculent des représentations négatives sur les modes de vie ou les identités, par exemple, les âges et les générations, la consommation de drogues, le travail du sexe, les croyances religieuses ou les identités de genre. Un·e lecteur·trice, quels que soient ses antécédents personnels ou culturels, ne devrait pas se sentir discriminé·e ou stigmatisé·e lors de la lecture d’un article publié dans notre revue. Par conséquent, les éditeur·trices peuvent demander aux auteur·trices de modifier certaines terminologies utilisées dans leur manuscrit. La revue recommande également d’utiliser, dans la mesure du possible, des expressions neutres (termes épicènes) tels « un ou une collègue » et « un ou une gestionnaire » au lieu de « professeur » ou « directrice ». L'équipe éditoriale travaille en collaboration avec les auteur·trices pour identifier le langage approprié à utiliser en fonction du contexte spécifique de leurs travaux de recherche et de leur manuscrit.